On lui doit aussi, entre autres « N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur ».

Quelques idées de réparties :

« Oh ça va, c’est pour rire »
👉 « C’était une blague ? Comme c’était pas drôle j’avais pas compris ! Tu veux recommencer que je rigole ? »

« J’ai un ami noir, je peux me permettre. »
👉 « Génial, moi j’ai un ami boulanger, du coup je peux insulter tous les boulangers ? »
👉 « Ah, donc avoir un ami dispense de respecter les autres ? »

« C’est pas sexiste, c’est biologique ! »
👉 « La biologie, c’est une science, pas une excuse pour les stéréotypes. »
👉 « La science dit l’inverse, mais c’est vrai que ton avis pèse plus lourd qu’un siècle de recherches. »

Le vivre-ensemble désigne la capacité des individus à coexister harmonieusement au sein d’une société, en respectant leurs différences et en favorisant la coopération, l’inclusion et la solidarité.

C’est un idéal qui repose sur des valeurs comme le respect, la tolérance, l’égalité et le dialogue, visant à créer un cadre où chacun·e peut s’épanouir tout en contribuant au bien commun.

Une micro-agression (ou microagression) désigne un comportement ou un propos d’apparence banale exprimé envers une personne issue d’une communauté marginalisée ou envers toute cette communauté, et qui est perçu comme dénigrant par celle-ci. L’existence de micro-agressions est mise en évidence dans les groupes culturellement marginalisés, comme les personnes racisées, les personnes de la communauté LGBT. Le terme « micro-agression » ne préjuge pas d’une intention consciemment hostile ou dénigrante de la part de la personne qui l’exprime. (Définition Wikipédia)

La cécité au privilège désigne le fait de ne pas se rendre compte des avantages que l’on possède en raison de son statut social, de son origine, de son genre, etc. Une personne qui n’a jamais subi de discrimination peut avoir du mal à percevoir les obstacles que rencontrent les autres.

Exemple : Un homme peut ne pas se rendre compte des difficultés que rencontrent les femmes dans un environnement professionnel sexiste, simplement parce qu’il n’a jamais eu à y faire face.

Le syndrome du poisson rouge et le paradoxe de la chaussette unique n’existent pas !

Une discrimination est un comportement négatif non justifiable produit à l’encontre des membres d’un groupe donné.

Cela correspond en quelque sorte à la “mise en actes” des préjugés et des stéréotypes.
Mais si la discrimination repose sur l’existence de préjugés, les préjugés ne se traduisent pas toujours en actes discriminatoires.
Même pour une personne ayant de forts préjugés, la tendance à vouloir discriminer peut être réprimée par les normes sociales, la présence d’autrui ou encore par la peur de poursuites judiciaires.

L’intersectionnalité permet de comprendre que les discriminations ne s’additionnent pas simplement, mais qu’elles interagissent et créent des oppressions spécifiques. Une femme racisée subit à la fois le sexisme et le racisme, mais ces discriminations ne se vivent pas séparément : elles s’entrelacent et génèrent des obstacles uniques.

👉 Par exemple, dans le monde du travail, elle peut être moins bien rémunérée non seulement parce qu’elle est une femme, mais aussi parce que les stéréotypes racistes influencent les opportunités qui lui sont offertes. Ce concept, développé par Kimberly Crenshaw, est essentiel pour concevoir des actions réellement inclusives et efficaces contre les inégalités.

La 26e discrimination, « lanceur d’alerte », a récemment été ajoutée aux 25 critères déjà reconnus par la loi :

✅ Le sexe
✅ L’âge
✅ La grossesse
✅ L’origine dont l’accent
✅ La situation de famille
✅ Le lieu de résidence
✅ L’état de santé
✅ Le handicap
✅ Les caractéristiques génétiques
✅ Les mœurs
✅ L’apparence physique
✅ L’orientation sexuelle
✅ Le patronyme
✅ L’appartenance ou non à une ethnie
✅ L’appartenance ou non à une prétendue race
✅ L’appartenance ou non à une nation
✅ La religion
✅ Les opinions philosophiques
✅ La perte d’autonomie
✅ Les opinions politiques
✅ La capacité à s’exprimer dans une langue étrangère
✅ L’identité de genre
✅ La vulnérabilité résultant de sa situation économique
✅ La domiciliation bancaire
✅ Les activités syndicales

✅ La qualité de lanceur d’alerte

Pour la 6ème année consécutive, le handicap a été le premier motif de discrimination en France en 2022.
C’est le constat révélé par le rapport annuel d’activité de la Défenseure des Droits.

Cette discrimination s’appelle le validisme. Elle valorise les corps et les esprits considérés comme « valides ». Voici quelques exemples :

🔹 Espaces publics inaccessibles : Absence de rampes, ascenseurs en panne, trottoirs impraticables pour les fauteuils roulants.
🔹 Culture du présentéisme : Juger négativement une personne qui télétravaille pour raison de santé.
🔹 Examens non adaptés : Ne pas accorder de temps supplémentaire ou d’outils spécifiques aux élèves ayant des troubles dys (dyslexie, dyspraxie…).
🔹 Méconnaissance des besoins spécifiques : Forcer un élève autiste à maintenir un contact visuel en classe, alors que cela peut être difficile pour lui.

Suite :

« Nous sommes liés en un réseau de mutualité auquel il est impossible d’échapper. Nous participons tous d’une même et unique destinée. »